Haut potentiel ou hypersensible
La plupart des personnes à haut potentiel sont hypersensibles, mais l’inverse n’est pas vrai.
Beaucoup de personnes hypersensibles ne sont pas des personnes à haut potentiel. Cette hypersensibilité peut être due à des traumatismes, des faits de la vie de tous les jours, elle peut également être innée, propre au fonctionnement de la personne.
L’être humain ne devrait pas souffrir de cette hypersensibilité. Cela peut se travailler en thérapie. L’hypersensibilité peut évoluer dans le temps.
A l’inverse, quand on est HP, à moins d’une lobotomie :-), on le restera toute sa vie. La gestion des émotions peut se travailler aussi en thérapie, mais elle est aussi de l’ordre de l’acceptation. Acceptation des hauts et des bas.
Article parut dans “Sciences humaines”:
Bienheureux les simples d’esprit, le royaume du bien-être est à eux ! C’est en tout cas ce que semble démontrer une étude réalisée par une équipe de chercheurs californiens qui a développé une théorie appelée « Hyper Brain – Hyper Body ». Cette théorie part du postulat que les personnes ayant un QI élevé ont une perception accrue des mille et un stress auxquels nous sommes exposés et sur-réagissent donc aux sollicitations de leur environnement. Elles pourraient, par exemple, éprouver une vraie souffrance quand leurs oreilles sont exposées à un bruit de fond que d’autres n’entendraient même pas ou atteindre des sommets d’irritation au contact de l’étiquette d’un vêtement. À l’appui de cette théorie, cette équipe de chercheurs a mené, auprès de 3 715 participants issus du Mensa, groupe américain dont les membres ont tous de façon « certifiée » un QI d’au moins 20 % supérieur à la moyenne nationale, une étude basée sur un questionnaire très complet, concernant les ressentis et les habitudes des participants. Selon ses résultats, ces personnes sont très sensiblement plus exposées que la moyenne aux troubles anxieux, au syndrome de déficit de l’attention (TDA/H) mais aussi aux troubles du spectre autistique (TSA).